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Nouvelles Éditions Place
Collection Le cinéma des poètes
17,5x11,5 - 120 pages
ISBN 978-2-37628-061-3

Découverte et louée par les surréalistes, Pauvre du poète et écrivain Raymond Roussel ouvre un pan de la modernité artistique et littéraire à l'orée du vingtième siècle, de Marcel Duchamp à Georges Perec. Etudier les relations entre Roussel et le cinéma relève toutefois d'une gageure. Il n'est pas sûr que l'écrivain soit jamais entré dans une salle de cinéma. Mais les fictions rousselliennes multiplient les références aux jeux d'optique, au dispositif de la projection, aux tableaux vivants. Ses poèmes (La Vue, Nouvelles Impressions d'Afrique) court-circuitent les relations entre le mot et l'image par un usage explosif de la description. Le gala des Impressions d'Afrique est accompagné d'un discours explicatif qui rappelle le cinéma des premiers temps et la présence du bonimenteur. Les scènes de Locus Solus sont autant de boucles narratives, énigmatiques et transparentes, à la manière d'un cinéma vivant. Son oeuvre témoigne merveilleusement de la façon dont les poètes peuvent inventer un cinéma par d'autres moyens, au-delà ou en deçà de son dispositif technologique, reposant parfois sur une certaine idéalité. "Chez moi, l'imagination est tout", dit Roussel.

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Editorial UNTREF, Buenos Aires, 2018
Traducción Alejo Magariños. Prólogo Yamila Volnovich
15x23, 140 páginas

Fotogenias y Paradojas se compone de dos apartados: el primero, agrupa un conjunto de artículos escritos entre 1997 y 2009 que se interrogan acerca de la especificidad del cine; el segundo reúne textos recientes sobre situaciones paradójicas. Erudito y multifacético, el libro nos ofrece una exploración crítica sobre la situación actual del cine, su inestabilidad y su posible continuidad. A veces, la reflexión surge de una imagen, de un fotograma, de la narración; otras, de un tema, de un motivo, incluso de una vivencia o de un recuerdo personal. Cada capítulo es un breve ensayo en el que las ideas y los conceptos se enredan y desenredan a partir de los análisis de películas y de la referencia a autores tan heterogéneos como significativos de la historia del cine. Se trata, en suma, de pensar con el cine, más allá, tanto de las clasificaciones que lo someten como de los límites disciplinares que lo explican. Se trata también de pensar a partir de la propia experiencia de un yo cinéfilo, anacrónico y excéntrico, que despliega toda la sutileza de su mirada extrañada e irreconciliable. Hacer la metahistoria del cine, concebida como una dialéctica de la continuidad y del corte, de la segmentación y de la totalidad. Entre el fotograma y la película; entre la movilidad del cine y la inmovilidad de la fotografía; entre lo vivo y la imagen inanimada; “allí” parece posible imaginar las metamorfosis del cine. (Yamila Volnovich)